Les bahá’ís fêtent la Naissance du Báb.
Depuis 2015, ce jour ainsi que la commémoration de la naissance de Bahá’u’lláh sont fêtés par les anniversaires jumeaux aux mêmes dates partout dans le monde. Voir le calendrier détaillé
« Aux yeux de Dieu, ces deux jours n’en font qu’un », déclare Bahá’u’lláh dans le Très-Saint-Livre.
« Les anniversaires jumeaux doivent être considérés par les bahá’ís comme un moment sacré pour se rassembler et renforcer la vie dévotionnelle et sociale de la communauté, ainsi qu’une occasion inestimable d’aller au-devant de leurs amis, de leur famille et de la société en général et de leur faire part de l’importance de la vie et de la mission de ces deux Êtres éminemment précieux. » (Maison Universelle de Justice)
Cette date, qui est l’un des neuf jours saints où les croyants bahá’ís doivent suspendre leur travail, commémore l’anniversaire de la naissance en 1819 dans la ville de Shiráz en Iran de Siyyid ’Ali-Muhammad, connu dans l’histoire sous le nom du Báb.
En 1844, le Báb annonça qu’Il était le Promis annoncé dans toutes les grandes religions et que Sa mission était d’annoncer au monde la venue imminente d’un encore plus grand messager divin, c’est à dire Bahá’u’lláh.
Les bahá’ís considèrent que le Báb et Bahá’u’lláh sont tous deux des messagers de Dieu.
Le Báb, qui était un descendant du prophète Muhammad du côté de son père comme de sa mère, attira des dizaines de milliers d’adeptes dans son pays natal. En 1850, par ordre du gouvernement, Il fut exécuté sur la place publique de Tabriz, dans le nord de l’Iran.
Ses restes furent apportés plus tard à Haïfa et enterrés sur le mont Carmel. Son mausolée avec son dôme doré est le plus célèbre repère d’Haïfa, il est entouré de magnifiques jardins et fait partie des lieux saints bahá’ís.
Il n’y a pas de cérémonie ou de service particulier prescrits pour célébrer l’anniversaire de la Naissance du Báb. Pour cette fête, les bahá’ís organisent souvent des réunions dévotionnelles ou des programmes musicaux et promeuvent les liens amicaux.