Le 1er septembre 2017 a eu lieu l’inauguration du temple du Cambodge.
Plus de 2500 personnes de Battambang, ainsi que de toutes les autres régions du Cambodge étaient présents pour célébrer l’inauguration. Des représentants des communautés bahá’íes d’Asie du Sud-Est ainsi que des dignitaires cambodgiens assistaient également aux célébrations.
Après la séance d’ouverture, les participants ont visité le temple par groupes de 250 pour un programme de prières. Le premier groupe comprenait les dignitaires invités et les officiels.
« Une nouvelle aube se lève », a annoncé la Maison universelle de justice dans une lettre s’adressant aux participants, faisant référence à cette avancée historique pour la communauté bahá’íe.
« L’émergence d’une maison d’adoration à Battambang, est un témoignage de la manière dont la splendeur de la lumière de la foi rayonne dans les cœurs des amis qui sont là. Sa conception, le travail d’un architecte cambodgien expérimenté, reflète la grâce et la beauté de la culture de cette nation ; elle est le fruit de techniques innovantes, mais elle les intègre dans les formes traditionnelles de la région, elle appartient indubitablement à la terre d’où elle s’est élevée… C’est un édifice qui a un noble but, érigé par un peuple à l’esprit noble.
« Que ceux qui franchissent son seuil sentent leurs esprits s’élever, puisse leur adoration du seul vrai Dieu renforcer les liens d’affection entre eux, et puisse leur amour pour Dieu être exprimé par le service qu’ils rendent à ceux qui les entourent. »
Comme elle l’indiquait dans une lettre datée du 18 décembre 2014, une maison d’adoration bahá’íe est un « centre collectif de la société destiné à promouvoir l’affection cordiale » et « un lieu de culte universel ouvert à tous les habitants d’un lieu, quels que soient leur affiliation religieuse, leur milieu d’origine, leur appartenance ethnique et leur sexe, et un havre où se plonger dans la plus profonde contemplation de la réalité spirituelle et des questions fondamentales de la vie, dont la responsabilité individuelle et collective du mieux-être de la société ».