Les lieux de sépultures de Bahá’u’lláh , du Báb, et d’Abdu’l-Bahá sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2008. Par ailleurs, des lieux associés à leurs vies sont considérés comme des lieux saints.
Les Mausolées se trouvent entre Saint Jean d’Acre et Haïfa au nord d’Israël. Ils sont l’objet de pèlerinage pour des milliers de bahá’ís chaque année.
Il y a aussi d’autres lieux saints ou d’importance répartis partout dans le monde et en France.
Une Maison d’adoration bahá’íe (ou « Mashriqu’l-Adhkár », signifiant en arabe « Point d’aurore de la louange de Dieu. ») peut s’apparenter à une église, un temple, une synagogue ou une mosquée. Néanmoins, elle est différente.
Il est à noter que les styles architecturaux varient fortement de l’un à l’autre. Cependant ils possèdent tous neuf côtés surmontés d’un dôme central, symbolisant la diversité de la race humaine et son unité essentielle. A juste titre puisque ces lieux sont ouverts à tous.
A l’intérieur, chacun peut venir y prier, méditer et s’y ressourcer. On y pratique également le chant choral (uniquement a capella). Il n’y a ni sermons, ni rituels, ni clergé officiant.
Bahá’u’lláh a défini les Maisons d’adoration bahá’íes, comme un lieu de rassemblement pour la prière et la méditation. En outre, il inclura des unités sociales, humanitaires et éducatives, ainsi que des institutions scientifiques. Des écoles, des établissements d’études supérieures, un hôpital, des maisons de retraite et de repos, y seront établis et seront ouverts à tous, bahá’ís ou non.
Cette conception est un exemple des implications matérielles de la religion, au service de l’être humain et du développement de la civilisation.