Pour les baha’is, il existe une corrélation profonde et indissociable entre la vie matérielle et la vie spirituelle. Ce lien est au centre de l’action sociale.
Tous les hommes ont été créés pour travailler à l’établissement et à l’amélioration croissante de la civilisation.
Bahá’u’lláh
Notre société, dans toutes ses strates, est continuellement soumise à des changements profonds et à l’interaction de deux processus fondamentaux.
D’abord celui de la destruction qui se génère naturellement. Puis celui de la construction qui fait appel à nos forces de développement. Tous deux servent à mener l’humanité sur le chemin de sa pleine maturité et la relation entre les deux influencent son avenir.
- Comment créer un espace constructif où se développeraient les divers éléments de la société ?
- Quelle place pour les femmes dans cette société ?
- Comment éradiquer la violence sociale ?
- Comment promouvoir le processus de consultation afin de faciliter la prise de décision collective?
- Comment protéger notre environnement de l’impact de notre vie quotidienne?
Il peut s’agir d’actions modestes comme ramasser les ordures, planter des fleurs dans un quartier. Organiser la fête des voisins ou participer au Comité de quartier est également une action sociale. Parfois c’est aussi un projet de service communautaire organisé par les enfants d’une classe bahá’íe. Ils peuvent également être plus complexes et gérés par des structures de plus grande ampleur.
Quelle qu’en soit l’envergure, les projets d’action sociale bahá’ís se basent sur le progrès social du quartier, du village. Il s’agit d’aider un ensemble de personnes partageant un même territoire, quelles qu’en soient les croyances et la culture. Le but n’est pas la conversion à la foi baha’ie, mais d’améliorer la réalité de son quartier. Chaque être humain a le droit de grandir dans une civilisation prospère, l’action sociale encourage chacun à participer à cette amélioration.
Pour que les actions soient durables, la dimension spirituelle est essentielle. Elles doivent prendre en compte les technologiques et s’attacher à des relations de coopération dans le fonctionnement des institutions. C’est pourquoi à la connaissance, la science, il faut ajouter les valeurs spirituelles.
Associer les principes spirituels aux actions communautaires de développement, permet aux résultats qui découlent de l’action sociale, de mettre en exergue l’autonomie et préserve la dignité humaine. En conséquence, l’indépendance et la justice prennent au fur et à mesure la place qui leur revient. La communauté progresse et le quartier, le village se transforme pour donner naissance à une nouvelle civilisation.
L’homme fait partie du monde. Sa vie intérieure façonne l’environnement et est elle-même profondément influencée par lui. L’un agit sur l’autre et chaque changement durable dans la vie de l’homme est le résultat de cette interaction.
Shoghi Effendi
Pour plus d’information sur l’action sociale baha’ie, vous pouvez consulter une compilation d’écrits ici